Dans cette partie vous devez répondre aux différentes questions comme s'il s'agissait d'une interview, cela en un minimum de 5 lignes par question.


♦ COMMENT VOUS DÉFINIRIEZ VOUS ? votre réponse IL s'agit du caractère du personnage

♦ EN COUPLE OU CÉLIBATAIRE ? ici on vous demande juste de nous parler du caractère de votre personnage.

♦ LES HEART MAKER, CELA TE DIT QUELQUE CHOSE? votre réponse : il faut nous expliquer si vous avez déjà eu affaire aux heart maker ou non. Ou encore ce que savez d'eux. Ainsi que votre point de vue sur la chose.

♦ JUSQU'OÙ EST TU PRÊTS A ALLER PAR AMOUR ? COMMENT VOIS-TU TON MARIAGE ? TU VEUX COMBIEN D'ENFANTS ? votre réponse

Je viens de rentrée de chez Daniels et je pense que lui et moi c’est pour la vie. On ne se séparera jamais. Une amitié dur comme fer, on est pas près d’être l’un sans l’autre. Quand je suis près de lui, je sens ses petits papillons dans mon ventre, ce qui me rend à la fois heureuse et gêner parce que je ne sais pas vraiment si c’est parce que je suis amoureuse. Ma maman me dit tout le temps que si je sens comme des papillons dans mon ventre c’est que je suis amoureuse d’un garçon. Mais bon, on est très bons amis tout les deux, on se connait depuis qu’on est tout petit vu qu’on est voisin. Il est mon meilleur ami, mon meilleur ami pour la vie.

Jeudi 02 Juillet, 2005.
Il pleut. Il pleut dehors, dans la maison, dans ma chambre, sur mes joues. J’ai envie d’enterré mon cœur, de lui donner mon âme. Loin de lui, c’est tellement difficile. L’armée me tuera. A peine s’il est parti qu’il me manque déjà. Je compte les jours, les semaines, les mois. Il n’y a pas un jour où je m’inquiète pour lui. Je ressens le besoin de le sentir contre moi, de sentir son odeur et de le mélanger au mien. Ses baisers me manquent, ses lèvres me manquent… Lui tout entier me manque. La vie devient de plus en plus oppressante. J’ai l’impression d’étouffer. Qu’on me rende ma raison de vivre, mon oxygène. Que je respire de nouveau…

Mardi 17 Août, 2007.
Cela fait plus de deux ans qu’il s’est engager, et on s’est vu deux fois. Partageant deux semaines à chaque fois l’un et l’autre. Le problème, c’est qu’il est reparti. Encore une fois. Il ne reviendra pas avant l’année prochaine. Et février prochain, c’est mon anniversaire. Notre anniversaire. J’ai l’impression que plus les années passent et moins je m’y fait, pourtant on m’a souvent dit « tu t’y feras à la longue. » mais apparemment non. Tellement fragile cette petite. Je ne le suis pas tant que ça, mais à chaque fois qu’on se voit c’est une pousser d’amour mille fois plus importante qu’avant qui nous tombe dessus durant ses deux semaines l’un avec l’autre. On a l’impression de s’aimer encore plus, que plus le temps passe et plus notre amour nous étouffe, nous dévore. Je suis pas une fille fragile, qui pleure quand on lui en met une, mais l’amour, la distance fait souffrir. Cela développe un coté de moi que je ne connaissais malheureusement pas encore, et que je n’arrive pas à contrôler. Le temps qu’il n’est pas là, mes journées sont horribles pour les autres, je suis lunatique. Un jour je vais ouvrir à personne et un autre je vais vouloir aller faire la fête. Je change du tout au tout.

Samedi 19 février, 2008.
Aujourd’hui, aurait été notre anniversaire. Mais je n’ai même pas envie d’en parler… Il fait doux dehors, mais pas assez pour que je sois en t-shirt. D’ailleurs j’ai rien fait de spécial aujourd’hui. Les jours passent, et la routine s’installe. Le travail, les amis, la famille. Les soirées, le lendemain de cuite, les amis, la famille. Les séparations, les retrouvailles. Les disputes. J’en vois de toute les couleurs. J’ai pas que cela à faire pourtant, mais apparemment le monde entier m’en veut. De quoi ? J’en sais rien. Mais il m’en veut. Je continue alors d’avancer dans ma vie, ne voulant pas la raté.

Jeudi 24 Mai, 2011.
Ha mon dieu, que c’est dur d’enchainer douze heures de travail oui, douze. Pourquoi ? Juste parce que MADAME ne voulait pas la robe qu’elle avait commander mais une autre qu’elle avait repérer. Il a fallut qu’elle pique une crise juste avant le gala. C’est sympa ouais, faut l’avouer. Ca fait bouger… ca nous tue à la tâche. On crève, on en chie, on en bave, on est mort, claqué, on en peut plus, on l’imagine crevé sous toute les formes. Qu’elle tombe dans les escaliers et qu’elle se torde la nuque, ou mieux encore qu’elle s’empoisonne avec ses muffins aux myrtilles ou bien qu’elle crève étouffé avec ses petits cupcakes rose qui me donne la gerbe. Sinon à part ça, ça va, la vie tout ça, ça roule. Je me rends bien compte que je n’ai pas finit d’en voir dans ma vie, et tout cela n’en est que des aléas. Et oui. Puis je ne suis qu’à vingt quatre années de ma vie, j’ai pas finit d’en voir, et je n’en ai même pas vue la moitié.