Aiden.. Un personnage très difficile à cerner, comme tout membre de cette confrérie. Seulement, lui, a une histoire bien à lui, et mal grès le fait que ce soit un gars, il a beaucoup de mal à s’en remettre.

En apparence, il est très gentil : un peu fou et drôle, il est très rêveur dans son genre. En l’espace d’une seconde, il peut partir dans ses pensées sans rien n’avoir pu contrôler. Il aime se construire des mondes bien à lui. Penseur, et sympathique, il aime aider les gens qui l’entoure..

Lorsqu’il commence à aimer les personnes et à les considérés comme ‘’ Ami ‘’ , il devient protecteur envers eux. Mieux encore, il est jaloux et un peu possessif. Il a horreur qu’on touche les personnes avec qui il a commencé à lier des amitiés. Déjà que ce n’est pas facile pour lui alors..

Mal grès ça, à l’intérieur, il est complètement détruit : jamais ne passe un jour sans qu’il ne pense à ce drame. Les cicatrices qu’il a sur son corps se charge de lui rappeler à quel point il est brisé depuis ce soir de noël. Il est complètement en dépression, pas encore suicidaire, mais il se demande à quoi ça sert de vivre..

Vous l'aurez compris : Aiden est quelqu'un qui, en apparence, à l'air très heureux, à l'air de n'avoir aucun soucis. Mais sous ces airs d'homme heureux, il a un secret, un poids très douloureux sur le cœur. Complètement anéantis, il a pendant longtemps suivis un psy, mais à présent, il ne sait pas à quoi ça lui servirait de continuer ....

18 Septembre 1991, quelque part, dans Londres.

Les rues étaient calmes. Il était maintenant bientôt quatre heures du matin et à part quelques voitures rares, Londres était calme. Un peu trop calme pour un soir de Septembre. Cependant, peut être était-ce le fait que la rentrée scolaire était à son point qui faisait que … Je ne sais pas.

A la volée, on put apercevoir une dame, enceinte apparemment, courir, se tenant le ventre. Si l’on se rapprochait un peu, on pouvait entendre sa voix, entrecoupée d’une respiration douloureuse. Elle appelait à l’aide. Mon instinct me disait qu’elle avait perdu les os et si on regardait son pantalon, on pouvait affirmer cela.

Une voiture passa par là, et la madame se mit alors à faire de grand geste avant de tombée sur la chausser. On aurait pu entendre son crie à des kilomètres de là, ce qui fit piller la voiture. Un homme, d’une trentaine d’année, sortit de la voiture et courut vers la dame qui hurlait de douleur. Quelques dizaines de minutes plus tard, l’ambulance arrivait, et quelques heures après, un bébé naissait.

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29 Octobre 1991, Londres.

« Mon bébé : voilà un mois maintenant que tu combles ma vie. Un mois que je t’ai donné naissance. Je ne remercierai jamais assez le ciel de m’avoir envoyé quelqu’un pour te donner naissance. S’il aurait fallut que je te perde en ce 18 Septembre 1991, je ne crois pas que je l’aurais supporter. A toi, mon Aiden, mon bébé qui, j’espère, vivra une belle et magnifique vie »

Lara Stevens referma son carnet secret. Un cris de bébé lui fit relever la tête et alors, elle se leva de son fauteuil pour aller vers le landau. Elle se pencha, un grand sourire aux lèvres, et sortie alors un bébé, aux yeux aussi bleue que le turquoise.
- Chut.. Maman est là.

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13 Février 2004, Londres.

- M’man ? Il est où mon jean ?
- Je ne sais pas.

Il tourna la tête : Aiden ne fut pas surprit de voir sa mère avec Anaïs, sa petite sœur, dans ses bras. C’était comme ça depuis maintenant 2 ans, depuis la naissance de sa sœur. Il secoua la tête et s’approchait d’elle, comme à chaque fois, avant de caresser la joue de sa petite sœur. Anaïs était son portrait craché : aussi blonde et avait des yeux aussi bleue que les siens.
- Tu devrais la lâcher un peu, tu vas la saouler à force ! Ria-t-il.

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9 Décembre 2007, au Lycée.

« Voilà deux ans maintenant que je connais les meilleurs des potes de toute la planète. On est quatre : Lexy, Elena, Matt et moi. Et ça va faire 1 an que je sors avec ma Lexy. C’est la meilleure, c’est les meilleurs : j’ai du mal à voir ma vie avant eux. On se tape tellement de barres, on reste tellement ensemble que je les considère comme mes frères et sœurs. Ma petite Anaïs à maintenant 5 ans : elle a tellement grandis et je suis tellement protecteur envers elle que même elle, elle en a marre. Mais je fais ça pour son bien. Bon allez, je te laisse, faut que j’aille voir Lexy. »

Il referma son cahier, et partit à toute volée.

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14 Janvier 2010.

« Ma petite sœur est morte. Un p•tain de cambriolage, un homme masquée avec une arme.. Il l’a tué. Il a tué MA Anaïs. Ca va faire maintenant 3 ans, et je ne m’en remet pas. Comment on peut se remettre d’une telle disparition ? C’est trop dur. Il suffit d’être triste le temps que les fleurs se fanent et puis on se remet à parler comme si de rien était et on se rappel le bon vieux temps ? C’est stupide. Je n’ai aucune envie de me remettre à rire ou a parler. A vrai dire, j’espère ne plus jamais avoir à entendre de blagues de toute ma vie. Et le bon vieux temps n’est pas ce que l’on croit : il n’est pas bon, il est simplement vieux. Et révolue.

Le quadruple n’existe plus. Je les ai tous perdu de vue. A quoi bon de toute façon ? C’est complètement stupide. On s’est éloigné et je suis partie. Ma mère ? Ah.. Elle m’a laissé aussi. Je n’ai aucune envie de vivre. Pourquoi vivre quand on a pas pu sauver sa petite sœur ? »

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29 Août 2011.

« Je ne sais plus vraiment quoi penser : cette vision d’Anaïs se prenant une balle dans la tête après s’être fait violer me hante. Je n’arrive plus à dormir. Le psy, je n’y vais plus, à quoi bon de toute manière. A part remuer le couteau dans la plaie, il ne sert à rien. J’ai été accepter dans une grande université. Je vais y faire ma rentrée. Je n’en peux plus. Je n’ai toujours pas envie de vivre. »

Et il referma de nouveau son cahier, songeant au fait qu’il devrait bientôt en racheter un autre.
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Suite à un cambriolage, il a reçu des balles dans le corps et il a subit un grave traumatisme. Il a échappée à la mort de très peu, mais, comme le dit son histoire, il n'a pu sauver sa petite soeur qui est morte devant ses yeux. Chose horrible qu'il n'a jamais oublié. Cela le hante et toutes les nuits, il pleure, dans le noir.