Hello cher journal !
Enfin pourquoi est-ce que j’écris dans ce fichu journal moi ? D’ailleurs on ne peut pas vraiment appeler ça un journal, c’est plutôt un vieux cahier de brouillon qui trainait dans le coin. Enfin bref on m’a conseillé, ( ma mère ma conseillée -_- ) de vider mon sac ; pas au sens propre non mais au sens figuré ; oui d’après elle je suis une bombe à retardement et si je ne désactive pas le mécanisme ( illusion à la bombe je précise ), je risque d’exploser ; oui oui j’utilise ses propres mots là ; et de balancer à tord et à travers les choses que j’ai au plus profond de moi ; ce qui d’après ma chère maman ne serait pas une bonne chose. Bon j’avoue que je ne sais pas du tout d’où elle sort cette histoire de bombe à retardement, en fait je me sens plutôt sereine et bien dans ma peau mais… enfin bref passons.
J’ai vu dans les films que toutes les gentilles petites fifilles nunuche à papa, maman se présentaient à leur journal et leur parler comme à un ami, alors aller pourquoi pas ? Je ne vais pas faire dans l’originalité et je vais parler stupidement à mon « cahier de brouillon ».
Alors, je suis né il y a maintenant vingt-et-un an (oui vingt-et-un an et c’est à cet âge là que je commence à écrire un journal…). Donc reprenons, je suis né le seize Février mille neuf cent quatre vingt onze dans la belle capitale du Nevada, Carson City ! Cependant je n’ai vécu que cinq ans dans régions sauvages de l’Ouest Américain. Et oui papa & été muté à l’autre bout du pays => New York, youhouuu ! On peut dire que ça change du Nevada mais bon on s’y fait quand on a que cinq ans.
Après notre emménagement dans « La grosse pomme », j’ai était inscrite dans une école primaire assez réputée et je me suis vite intégré et fait des amis sur qui je peux aujourd’hui encore compter.
Oh oui tu te demande, ou plutôt vous vous demandez ; (on ne sait jamais, mon journal va peut être devenir un Best-seller un de ses jours et il sera lu par pleins de monde, qui sait ? On a bien le droit de rêver un peu) ; ce que mon père peut bien faire comme boulot pour avoir été muté aussi loin ? Eh ben tout simplement Architecte, mais n’importe quel architecte, sinon il n’aurait pas été muté à New York ; avec le monde qu’il y a ici, ils auraient trouvés quelqu’un d’autre. Non, mon papa à moi était l’un des meilleur ; pour ne pas vanter ses profits en disant qu’il était le meilleur ; du Nevada, recommandé par la plupart de ses anciens professeurs. C’est d’ailleurs lui qui m’a donné le gout du métier. Il me montrait ses croquis et m’expliquait tout ce qu’il y avait à savoir pour devenir un bon architecte.
Ma mère a fait des études de droits mais n’a jamais travaillée dans le domaine, elle a eut mon premier frère Erwan à vingt quatre ans et est restée à la maison pour s’occuper de lui ; Edison est arrivé deux ans après et moi j’ai pointé le bout de mon nez trois ans après Edi. Je me suis toujours bien entendu avec mes deux frères qui sont très protecteurs envers moi.
Bon ben voilà voilà en gros ma petite histoire tout à fait normale.
Ce qui va suivre en revanche n’est pas tout à fait…normal on va dire !
Alors tenait-vous prêts… Je ne suis pas normale ! En fait j’ai un don. Oui je sais on se croirait dans une histoire de science fiction mais ce que je dis est vrai. J’ai la capacité de contrôler les émotions de toute personne qui m’entoure. J’ai eu beaucoup de mal à accepter cela au début mais je me suis rendu compte que je n’étais pas la seule personne sur Terre à pouvoir faire des choses extraordinaire ! A vrai c’est une situation assez bizarre, toutes les personnes que j’ai rencontrées ayant eux même des dons ont vécu à peu près la même histoire que moi. J’ai « reçu » ce don à mes quinze ans et j’ai vécu les trois pires jours de toute mon existence. Apparemment c’est ce qu’il nous arrive lorsque l’on reçoit un don, on passe obligatoirement dans une période de forte souffrance. En ce qui me concerne j’avais l’impression d’avoir une tronçonneuse qui me traversait tout le corps et me découpait le cerveau un des milliers de petits morceaux ; j’étais paralysé de douleur et personne n’arrivait à expliquer ce qui m’arrivais. Les spécialistes n’ont pas sus expliqué pourquoi d’un seul coup la douleur c’est arrêtée et que tout était apparemment redevenu normal. J’ai compris deux jours plus tard qu’en fait tout n’était pas redevenu comme avant ; j’avais la capacité de contrôler les émotions des gens. Je peux les faire passer de la joie à la colère, de l’hystérie aux crises de pleurs, en un instant. J’en ai directement parlé à mes frères qui ont promis de garder « ce truc » secret, tant que je n’utile pas mon don sur eux.
Il se trouve d’ailleurs que je connais plusieurs personnes possédant également des dons et en qui je peux avoir une absolu confiance.
Au et au fait, j’entre en première année d’Architecture à l’Université de Columbia :D
On dirait que ma mère avait raison, j’avais besoin de vider mon sac, mais c’est loin d’être fini.
Histoire à suivre…
Erin !